C’est le printemps ! Le soleil est là, les fleurs, les abeilles et .. les pucerons et les chenilles aussi.

Plusieurs de nos arbres fruitiers, surtout les pommiers et poiriers, ont souffert ces dernières années des pucerons et des chenilles. Les feuilles se recroquevillent ou se font manger et l’arbre manque de photosynthèse et en souffre (avant l’arrivée des coccinelles).
Dans notre volonté de favoriser les auxiliaires naturels et rétablir le bon équilibre naturel (qui est souvent rompu par manque de biodiversité), nous avons voulu donner un coup de pouce à nos amis les perce-oreilles (forficules) en leur aménageant de petits nids douillets au milieu de nos fruitiers.

Les forficules (perce-oreilles) sont friands des pucerons et des chenilles.

Rdv est donné à l’étang du val favry avec quelques ports en terre, un peu de paille et de la ficelle. On commence par confectionner les nids sur place. Pour nous tous, c’est une première. Mais, dans notre association, nous avons plaisir à apprendre ‘ensemble’ et ‘en faisant’.

Et voici un premier nid tout prêt ! Il faut maintenant l’installer.


Plusieurs nids sont posés. Cela reste une expérimentation : on pourra la généraliser selon les résultats observés.
La matinée n’est pas finie. On en profite pour chouchouter nos petits fruitiers : désherbage et paillage au programme.

Le tas de broyat est prêt. Il reste à le déposer aux pieds des petits fruitiers (groseillers, framboisiers, cassissiers etc.). Mais il faut, au préalable, désherber autour des plants.

Désherbage en cours


Après le désherbage, on remplit les brouettes et on dépose le broyat aux pieds des arbustes.

On a bien travaillé et le résultat est superbe !

Où est passé le broyat ?!


On en profite pour admirer la floraison magnifique du viorne boule de neige et l’apparition d’une fleur précieuse de l’asiminier.